Comment accélérer un site WordPress lent (- de 2 secondes)

Votre site ou blog WordPress est lent ? Je vous montre dans cet article (guide détaillé) comment j’ai réussi à accélérer mon site WordPress et comment vous pouvez avoir un site rapide qui se charge en moins de 2 secondes.

Au fil des années, la manière de consulter du contenu a beaucoup changé. En 2016, l’accès à internet sur les smartphones a dépassé les ordinateurs de bureau (+ de 50 % du contenu sur internet était « consommé » sur smartphone) et en 2021 ce chiffre est passé à 71 %.

Le problème c’est que la majorité des sites internet sont beaucoup plus lents sur mobile à cause du site lui-même et des connexions lentes des lecteurs (ADSL ou Fibre vs 3G ou 4G).

Pour que les choses changent, Google incite les propriétaires de sites internet à optimiser leurs sites sous peine de perdre des positions dans le référencement.

Depuis ces annonces, beaucoup de personnes, essayent d’accélérer leur site ou blog WordPress lent pour améliorer l’expérience utilisateur et ne pas perdre leurs positions dans le top 10 sur Google.

Information : la vitesse de votre site n’est qu’un point parmi d’autres, pris en compte par Google pour choisir quel site mérite les premières places. Même si ce n’est pas l’élément le plus important, lors des dernières mises à jour, il a pris un peu plus de place dans les critères définis par Google.

Avant de vous montrer ce que vous devez faire pour avoir un site WordPress rapide, je vais vous partager mon expérience avec mon blog voyage.

Quand j’ai commencé à essayer d’optimiser mon blog voyage, j’ai remarqué que j’avais un site extrêmement lent. En regardant sur Google Analytics, j’ai vu que la moyenne de chargement des pages de mon blog était de 18,47 secondes.

Cette donnée nous donne le temps moyen que les pages du site se chargent complètement sur ordinateur et mobile. Le lecteur voit la page au bout de quelques secondes, puis la page continue à charger tous les éléments internes et externes.

Comme vous pouvez le voir sur la photo au-dessus, j’avais une vraie usine à gaz. J’avais des plugins qui ralentissaient énormément le blog, un thème lent, beaucoup de requêtes extérieures (réseaux sociaux, Google Maps, etc.), des publicités et un serveur extrêmement lent (alors que j’étais chez un hébergeur spécialisé WordPress censé être rapide) avec un temps de réponse moyen de 1,55 seconde.

Après plusieurs semaines de travail, le blog est passé de 18,47 secondes à seulement 5,26 secondes (- 71,53%), soit 3,5 fois plus rapide qu’avant.

J’aurais pu aller plus loin et faire passer le blog sous la barre des 2 secondes (comme je vais vous le montrer ci-dessous), mais il faut parfois faire des compromis entre vitesse et revenus.

Si comme moi, vous utilisez la publicité (Google Adsense ou autre) comme source de revenus, il sera très difficile d’obtenir une vitesse inférieure à 2 secondes (chargement complet de la page sur mobile), sauf si vous enlevez certaines fonctionnalités importantes de votre site (design, conversion, etc.).

Pour les besoins de cet article, j’ai pris une sauvegarde de mon blog voyage sans optimisation et je l’ai installé sur mon serveur actuel (4 fois plus rapide par rapport à celui que j’avais) et j’ai comparé les résultats avec la version actuelle de mon blog voyage.

Comme ce test a été fait sur des domaines temporaires, les résultats que vous allez voir sont plus rapides que sur la version actuellement en ligne du blog voyage, car il contient des publicités (elles ne s’affichent que sur le domaine « officiel »).

Voici le résultat des tests avant et après l’optimisation sans plugin de cache :

Version sans optimisation – pingdom.com
Version optimisée – pingdom.com

Version sans optimisation – gtmetrix.com
Version optimisée – gtmetrix.com
Version sans optimisation – gf.dev
Version optimisée – gf.dev
Version mobile sans optimisation – webpagetest.org
Version mobile optimisée – webpagetest.org

Voici les 10 étapes pour accélérer un site WordPress lent (- de 2 secondes)

Si vous êtes sur un hébergeur qui vous offre la possibilité de cloner votre site ou blog WordPress, faites les modifications sur le clone, puis une fois que vous avez tout testé, migrez la version de test sur la version en ligne (je vous parle de l’hébergement à la fin de cet article).

Dans tous les cas, avant de faire la moindre modification sur votre blog, faites une sauvegarde (base de données + fichiers).

Avant de faire des optimisations, vérifiez la vitesse de votre blog sur Google Analytics (onglet comportement > Vitesse du site > Vue d’ensemble) et sur des outils comme pingdom.com, gtmetrix.com, gf.dev et webpagetest.org.

Si vous utilisez PageSpeed Insights, ne tenez pas compte de la note attribuée, mais du Speed Index, Largest Contentful Paint (LCP), Cumulative Layout Shift (CLS) et le Total Blocking Time (TBT).

Pour avoir un site ou blog WordPress rapide, il faudra faire certains compromis. Vous ne pouvez pas réduire drastiquement le temps de chargement, si vous n’êtes pas prêt à changer certains plugins, thèmes ou fonctionnalités qui ne sont pas importants.

Information : si vous avez un plugin de cache comme Wp Rocket, désactivez-le pour éviter d’avoir des résultats qui ne montrent pas les derniers changements.

Étape 1 : Choisissez un thème rapide

Pendant plusieurs années, j’ai utilisé le thème Divi, un constructeur de pages tout-en-un qui permet d’avoir des sites web ou blogs magnifiques. Son seul problème est qu’il est beaucoup plus lent que d’autres thèmes plus simples.

Depuis la version 5 de WordPress, un nouvel éditeur a vu le jour (Gutenberg). Dorénavant, il est possible de créer de beaux sites sans utiliser Divi ou un autre constructeur de pages comme Elementor.

Si vous utilisez un de ces deux thèmes, vous aurez un peu de travail lors du changement de thème, surtout si vous avez beaucoup de pages ou articles qui utilisent leurs constructeurs de pages. C’est pour cette raison que j’ai pris autant de temps à changer de thème …

Avant de faire le moindre changement, installez le plugin Query Monitor pour connaitre le temps de chargement de vos plugins et de votre thème.

Une fois Query Monitor installé, vous verrez plusieurs chiffres sur la barre en haut de votre site. Ouvrez un article ou une page, puis passez la souris sur ces chiffres. Cliquez sur « Queries », puis « Queries by Component » pour voir le temps que prend le thème et les plugins à se charger. Le temps s’affiche en secondes.

Dans l’exemple de la photo ci-dessus, on voit que le thème prend 1,8589 secondes à se charger! À titre de comparaison, le plugin Polylang se charge en 0,0037 seconde, soit 3,7 millisecondes.

Comme Query Monitor ne sert qu’à faire des tests, je vous conseille de le désactiver quand vous ne l’utilisez pas (il ralentit un peu votre site).

Si vous ne souhaitez pas ou ne pouvez pas installer le plugin Query Monitor, vous pouvez faire les tests manuellement.

Si ce n’est pas encore fait, désactivez votre plugin de cache pour avoir des résultats réels.

Ouvrez Google Chrome en navigation privée, cliquez sur le bouton droit de votre souris, puis sur « Inspecter ». Cliquez ensuite sur l’onglet « Network » ou « Réseau ». Collez le lien d’une page de votre site WordPress dans la barre de recherche, puis cliquez sur « enter » sur votre clavier.

Tout en bas de votre navigateur dans « Load: » vous verrez le temps en secondes ou millisecondes que la page a mis à se charger. Notez ce chiffre puis refaites la même chose après avoir changé de thème. Comparez les deux chiffres pour avoir le temps de chargement de votre thème WordPress.

Dans mon cas, en passant du thème Divi vers Astra (un thème freemium) j’ai gagné une demi-seconde ! Cela peut paraitre peu, mais si votre but est d’avoir un site ou blog qui se charge en moins de 2 secondes, cela représente 25 % du temps de chargement total.

Si votre thème prend plus de 100 millisecondes à se charger (en utilisant Query Monitor, vous aurez accès à cette donnée), envisagez de changer de thème.

Les thèmes les plus populaires pour leur performance sont « Astra », « OceanWp » et « GeneratePress ». Ils sont disponibles gratuitement sur le répertoire WordPress, mais pour avoir accès aux fonctions avancées, il faudra acheter leur version pro.

Voici le résultat des tests sur ce blog, après le changement du thème :

Version thème Divi – gtmetrix.com
Version thème Astra – gtmetrix.com
Version thème Divi – Pingdom.com
Version thème Astra – Pingdom.com

Version thème Divi – webpagetest.org
Version thème Astra – webpagetest.org
Version thème Divi – gf.dev
Version thème Astra – gf.dev

Étape 2 : Optimisez la police d’écriture de votre site WordPress

La majorité des thèmes WordPress utilisent par défaut des polices personnalisées comme Google Fonts pour rendre l’apparence plus esthétique.

Le seul problème c’est que ces polices se chargent directement du serveur de Google, ce qui ralentit un peu le chargement de votre site.

La méthode la plus radicale est d’utiliser les polices « System Fonts » ou « Web Safe Fonts » qui sont préinstallés sur les PC, MAC, IOS, Linux, Android.

Ainsi, lors du chargement des pages de votre site, le lecteur verra la police par défaut de son système d’exploitation, ce qui évitera de charger une police extérieure et ainsi gagner facilement une demi-seconde, voir plus en fonction du nombre de polices personnalisées affichées.

Les inconvénients d’utiliser les System Fonts sont que votre site WordPress utilisera la même police que beaucoup d’autres et le design de votre site sera moins beau (selon moi).

Pour utiliser les System Fonts, allez dans « Apparence > Personnaliser > CSS Additionnel, puis insérez ce code :

/* System Fonts */ body {font-family: BlinkMacSystemFont, -apple-system, system-ui, "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol";}

Revenez en arrière et allez dans « Typographie » (en fonction du thème, il faudra cliquer sur un autre onglet. Dans le thème que j’utilise, il faut d’abord cliquer sur « Global » puis « Typographie ») et changez la police du texte et des titres vers « Défaut » ou « Inherit ».

Information : si vous utilisez le même thème que moi (Astra), vous n’avez pas besoin d’insérer le code au-dessus. Il suffit de changer la police sur « Inherit ».

Pour vérifier que la police par défaut est prise en compte, ouvrez Google Chrome en navigation privée, cliquez sur le bouton droit de votre souris, puis sur « Inspecter ». Cliquez ensuite sur l’onglet « Network » ou « Réseau ». Collez le lien d’une page de votre site WordPress dans la barre de recherche, puis cliquez sur « enter » sur votre clavier.

Dans « type » cherchez « font ». Normalement, vous ne verrez qu’un fichier .woff (celui de votre thème). Si vous voyez toujours les fonts de Google après avoir suivi les étapes au-dessus, désactivez les Google Fonts dans les options de votre thème (certains thèmes proposent cette option) ou en installant le plugin « Asset CleanUp : Page Speed Booster » (Réglages > Fonts Google).

Certains thèmes (ex. : Astra) proposent en plus des polices Google Fonts, des polices « System Fonts » comme « Helvetica », « Arial », « Georgia », « Times », etc.

Si vous ne souhaitez pas que la police change en fonction du système d’exploitation de votre lecteur, vous pouvez choisir une parmi celles que votre thème propose.

Vous souhaitez tout de même garder une police personnalisée Google Fonts ? Dans ce cas, choisissez en une, et choisissez que les styles que vous souhaitez utiliser.

Par défaut, les thèmes viennent avec une police pour le corps du texte et une autre pour les titres. Certains thèmes, en fonction du titre, changent aussi le style de la police. Sachez que pour chaque police et style que vous configurez, c’est une requête en plus vers les serveurs de Google.

Comme, je n’ai pas encore sauté le pas des polices « System Fonts », j’ai optimisé les polices « Google Fonts ».

Voici ce que j’ai fait, pour garder des polices Google Fonts :

J’ai choisi une police (Poppins) pour le corps du texte et pour les titres, puis je n’ai choisi que deux styles (normal – 400 et semi-gras – 600).

Ainsi, au lieu des nombreuses requêtes, mon blog n’en charge plus que deux depuis les serveurs de Google.

Pour aller plus loin, installez le plugin « OMGF | Host Google Fonts Locally » (version gratuite suffit) pour que les polices Google Fonts soient téléchargées directement sur votre serveur.

Ainsi vous n’aurez plus besoin de faire appel aux serveurs de Google pour afficher votre police personnalisée, ce qui vous fera gagner quelques millisecondes.

Information : si pour une raison quelconque vous souhaitez que les polices se chargent depuis les serveurs de Google, n’oubliez pas de les précharger à l’aide d’un plugin comme Wp Rocket ou Asset CleanUp : Page Speed Booster.

Étape 3 : Supprimez les plugins qui ralentissent votre site WordPress

Une des raisons qui fait que WordPress soit si populaire est qu’en ajoutant des plugins à notre site, on a la possibilité de faire tout ce que l’on veut sans avoir à toucher au code ou à embaucher un développeur.

Le problème c’est que certains plugins sont mal codés, ou proposent de nombreuses options qui ralentissent notre site. Le pire qu’on puisse faire, c’est ajouter plusieurs plugins lents qui transforment notre site en une usine à gaz !

Pendant longtemps, j’ai eu ce problème…

J’avais un plugin pour avoir les statistiques directement sur mon blog voyage au lieu d’aller les consulter sur Google Analytics, un plugin pour que les lecteurs puissent partager mes articles sur les réseaux sociaux, ainsi que des plugins qui pouvaient être remplacés par d’autres, plus rapides, ou qui pouvaient être chargés seulement sur quelques pages au lieu d’être chargés sur tout le site (ex : formulaire de contact).

Pour découvrir les plugins installés qui ralentissent votre site, utilisez le plugin Query Monitor comme j’ai expliqué dans l’étape 1 de cet article.

Vous pouvez aussi le faire manuellement comme je l’explique dans l’étape 1. Faites au moins 5 tests avant et après avoir désactivé ou changé de plugin, puis faites une moyenne des 5 tests pour voir le temps de chargement de chaque plugin.

En plus de Query Monitor, je vous invite à installer l’extension WP Hive sur Google Chrome.

En accédant au répertoire des plugins sur wordpress.org (laissez le site en anglais), vous aurez accès aux informations de performance de chaque plugin.

En faisant une recherche d’un plugin que vous avez sur votre site ou que vous souhaitez installer, en dessous de « WP Hive Insights » vous aurez plusieurs informations avec des flèches vertes ou des croix rouges.

Si le plugin a une croix rouge sur « Minimal impact on memory usage », « Minimal impact on pagespeed » ou « Optimized database footprint », supprimez-le et remplacez-le par un plugin qui aura moins d’impact sur les performances.

Ainsi en utilisant Query Monitor et Wp Hive, vous aurez accès au temps de chargement de chaque plugin ainsi que son utilisation de la mémoire RAM.

Exemple d’un changement de plugin :

Pendant longtemps j’ai utilisé le plugin Yoast SEO, mais selon WP Hive, il utilise beaucoup de mémoire RAM. Après quelques recherches, je l’ai remplacé par le plugin Rank Math SEO qui est plus rapide, utilise moins de mémoire RAM et en plus, il propose des options gratuites qui sont payantes chez Yoast SEO.

Un autre plugin qui causait problème était « Easy Table of Contents » qui permet d’avoir une table de matières au début de chaque article. Je l’ai remplacé par « Table of Contents Plus » qui est un peu plus rapide.

Étape 4 : Supprimer les scripts des plugins qui se chargent sur tout le site

Parfois on a besoin d’un ou plusieurs plugins qui sont utiles que sur quelques pages de notre site WordPress. Un plugin qui propose des formulaires de contact n’est utile que sur quelques pages comme la page contact.

En chargent le plugin sur tout le site, on perd quelques millisecondes sur chaque page inutilement !

Installez le plugin Asset CleanUp : Page Speed Booster (version gratuite). Dans « Gestionnaire CSS/JS », l’onglet « Page d’accueil » s’affichera par défaut. Au bout de quelques secondes, le plugin vous affichera les scripts qui se chargent sur la page d’accueil.

Cliquez sur « Contract All Groups » pour que vous puissiez voir tous les groupes de scripts (plugins, thème, externe, etc.). Les groupes à modifier sont « From Plugins » et « External 3rd Party ». Si vous utilisez un thème avec beaucoup d’options, vous pouvez aussi désactiver les scripts du groupe « From Themes ».

Information : surtout, ne touchez pas au groupe « WordPress Core », car vous pourrez supprimer des scripts importants pour que votre site fonctionne.

Quand vous souhaitez qu’un script soit chargé que sur quelques pages, cliquez d’abord sur « Décharger sur l’ensemble du site », puis dans l’onglet « Publications » et/ou « Pages » choisissez l’article ou page où le script doit se charger.

Le script que vous avez déchargé sur l’ensemble du site apparaitra en rouge. Pour qu’il soit activé sur cette page, cliquez sur « On this page » dans « Make an exception from any unload rule & always load it: ».

Quand vous souhaitez désactiver un script que sur une page, cliquez sur « Décharger sur cette page ». Vous pourrez le faire dans les réglages du plugin ou en bas de chaque article ou page.

Étape 5 : Réduire les requêtes vers d’autres domaines (Google, réseaux sociaux, partenaires, etc.)

Comme pour les polices d’écriture, il est préférable de limiter les requêtes vers d’autres serveurs pour avoir un site plus rapide.

Évitez d’utiliser les widgets des réseaux sociaux (Facebook, Instagram, etc.) avec le nombre de likes et l’affichage du feed, car pour que le widget montre ces informations, il faut qu’il fasse une demande au serveur du réseau social. Chaque requête effectuée vers ces serveurs, ce sont quelques millisecondes en plus qui s’ajoutent au temps de chargement de votre site.

Attention aussi aux plugins qui permettent à vos lecteurs de partager vos articles depuis votre site sur les réseaux sociaux. La plupart du temps, ils font appel aux serveurs de Facebook, Instagram, etc.

J’ai utilisé pendant de nombreuses années ce type de plugins et lors de l’optimisation de mon blog voyage j’ai décidé de les retirer, car les partages faits depuis ces plugins ne compensent pas le temps de chargement en plus.

Si vous ajoutez des vidéos YouTube sur votre site, chaque article ou page où elles sont présentes fera plusieurs requêtes aux serveurs de Google pour que la vidéo puisse être lue.

La solution radicale consiste à ajouter le lien de la vidéo pour que le lecteur la voie directement sur YouTube. Si vous souhaitez que la vidéo puisse être lue depuis votre site, utilisez un plugin (« Wp Rocket », « WP YouTube Lyte » ou « Lazy Load for Videos ») qui permet de retarder le chargement de la vidéo (lazyload) et qui remplace l’iframe de YouTube par une image d’aperçu.

Si vous utilisez Google Maps pour afficher des plans sur votre site, évitez de les incorporer, car pour qu’il s’affiche il doit faire appel aux serveurs de Google. Faites un print screen du plan, ajoutez-le à votre article, puis ajoutez un lien vers Google Maps.

Si le lecteur souhaite accéder au plan (zoom, etc.) en cliquant sur le print screen il sera renvoyé sur Google Maps.

Vous utilisez Google Analytics ? Vous avez sans doute ajouté un code sur votre site pour avoir accès à de nombreuses statistiques. Au lieu d’avoir une requête vers les serveurs de Google à chaque chargement de page ou article, téléchargez le plugin Flying Analytics by WP Speed Matters pour que le javascript de Google Analytics se charge à partir de votre serveur.

Étape 6 : Optimisez la base de données de votre site WordPress

Si votre site a plusieurs mois d’existence, il y a de fortes chances que la base de données ne soit pas optimisée, à cause de l’installation et désinstallation de plugins, le nombre de révisions, commentaires, etc.

Si vous utilisez le plugin Wp Rocket, il vous suffira d’aller dans l’onglet « Base de Données » pour l’optimiser. Vous pouvez aussi utiliser les plugins gratuits comme WP-Sweep, WPS Cleaner ou la version gratuite de WP Optimize.

Wp Optimise a l’avantage par rapport aux 2 autres plugins gratuits de supprimer les tables laissées par les plugins désinstallés.

Information : certains hébergeurs interdisent l’installation de Wp Optimize, car il consomme beaucoup de mémoire RAM. Dans tous les cas, je vous conseille de le désactiver une fois le nettoyage effectué. Au lieu de WP Optimize, vous pouvez utiliser Plugins Garbage Collector (Database Cleanup) pour supprimer les tables laissées par les plugins désinstallés.

Information importante : faites une sauvegarde de votre base de données avant de faire le nettoyage.

Pour aller plus loin, et augmenter les performances de la base de données, je vous invite à supprimer les données chargées automatiquement dans la table « wp_options ».

Beaucoup de plugins qui sont désinstallés laissent derrière eux des données qui continuent à se charger automatiquement à chaque chargement d’une page.

Ces requêtes « fantômes » qui ne servent à rien doivent être supprimées pour que la base de données puisse se charger plus rapidement.

Connectez-vous à votre base de données à l’aide de phpMyAdmin (tous les hébergeurs vous donnent accès). Cliquez sur le nom de votre base de données situé à gauche, puis sur l’onglet SQL.

Entrez ensuite la commande suivante puis cliquez sur « Go » ou « Exécuter » :

SELECT SUM(LENGTH(option_value)) as autoload_size FROM wp_options WHERE autoload='yes';

Information : si le préfixe de votre base de données est différent de « wp_ » (conseillé pour plus de sécurité), remplacez « wp_ dans « wp_options » par le préfixe de votre base de données.

Le résultat sera présenté en octets. S’il est inférieur à 1 000 000 (1 Mo), vous pouvez passer à l’étape 7 de cet article. Si le résultat est supérieur à 1 Mo, il faudra nettoyer un peu la base de données.

Insérez cette commande SQL pour connaitre les 20 plus grands « fichiers » chargés automatiquement :

SELECT option_name, length(option_value) AS option_value_length FROM wp_options WHERE autoload='yes' ORDER BY option_value_length DESC LIMIT 20;

Comme pour la première commande, changez le préfixe de votre base de données dans « wp_options ».

Maintenant que vous avez une liste des 20 données les plus lourdes chargées automatiquement, il faut supprimer celles qui appartiennent aux plugins désinstallés.

Si vous ne reconnaissez pas le nom qui s’affiche dans « option_name », n’hésitez pas à faire une recherche sur Google.

Dans mon cas, en insérant le nom « aj_gtmetrix_results » j’ai découvert que cette donnée appartenait au plugin « Async JavaScript ».

Une fois que vous êtes sûr que le plugin n’est plus installé sur votre site, vous pouvez passer à l’étape suivante.

Insérez la commande suivante pour trouver le fichier dans la table « wp_options » :

SELECT * FROM `wp_options` WHERE `autoload` = 'yes' AND `option_name` LIKE '%aj_gtmetrix_results%'

Remplacez le préfixe de « wp_options » et changez « aj_gtmetrix_results » par le nom du fichier que vous souhaitez supprimer, en laissant % de chaque côté.

Sélectionnez le fichier puis cliquez sur « Supprimer » ou « Delete ».

Pour supprimer tous les fichiers du plugin au lieu d’un seul, il faut juste chercher avec le préfixe du plugin. Dans mon exemple le préfixe de « Async JavaScript » est « aj_ ».

SELECT * FROM `wp_options` WHERE `autoload` = 'yes' AND `option_name` LIKE '%aj_%'

Information : comme pour les autres commandes SQL, remplacez le préfixe « wp_ » par le préfixe de votre base de données.

Sélectionnez tous les fichiers qui ont le préfixe du plugin en question, puis cliquez sur « Supprimer » ou « Delete ». Faites bien attention à ne pas supprimer des fichiers qui n’appartiennent pas au plugin ! Dans mon cas, j’ai eu deux fichiers qui ne faisaient pas partie du plugin « Async JavaScript ».

Il faudra ensuite recommencer les étapes au-dessus pour supprimer les fichiers des autres plugins qui ne sont plus présents sur votre site. Faites-le jusqu’à atteindre un poids d’autoload inférieur à 1 Mo.

Limiter les révisions des pages et des articles

Par défaut, WordPress sauvegarde les modifications que vous apportez à un article ou page toutes les minutes. Si vous écrivez directement vos articles sur votre site, vous passerez de nombreuses minutes avec l’article ouvert. Si vous modifiez un article pendant 2h, WordPress va automatiquement créer 120 révisions.

Pour éviter de remplir votre base de données avec de nombreuses révisions, vous pouvez limiter le nombre de révisons par article ainsi que l’intervalle que WordPress doit faire une sauvegarde.

Pour limiter le nombre de révisions, ajoutez ce code au fichier wp-config.php :

define('WP_POST_REVISIONS', 5);

J’ai mis 5 révisions, mais vous pouvez mettre le nombre que vous souhaitez.

Si vous ne souhaitez pas modifier votre fichier wp-config.php, vous pouvez installer le plugin WP Revisions Control ou WPS Bidouille.

Pour interdire la sauvegarde automatique ou augmenter l’intervalle entre chaque révision, installez le plugin « Disable Gutenberg Autosave« . Une nouvelle icône va apparaitre lors de l’édition de vos articles en haut à droite (à côté du bouton publier) qui vous offrira la possibilité de changer l’intervalle par défaut.

Étape 7 : Optimisez vos images

Le poids des images que vous ajoutez à votre site doit être le plus bas possible, car si les images sont trop lourdes, le lecteur devra attendre parfois plusieurs secondes pour qu’elles apparaissent. En plus de cela, si le lecteur consulte votre site avec une connexion mobile, il consommera beaucoup de données pour rien.

Sans aucune optimisation, une image en JPG peut faire facilement 2 Mo. Si vous avez 20 images sur une page, le lecteur devra utiliser 20 Mo. S’il accède à votre site en 3G, il devra attendre longtemps pour voir les images, ce qui risque de le faire partir sur un site concurrent au bout de quelques secondes !

En plus de tout ça, vous allez gaspiller beaucoup de place sur le disque dur de votre serveur et sur votre ordinateur lors de sauvegardes locales.

Dans l’idéal, ayez des images avec un poids inférieur à 200 Ko.

Les dimensions des images ne doivent jamais (ou presque) dépasser les 1024px de large. Dans mon blog voyage, j’ai une barre latérale, ce qui réduit la largeur maximale. J’utilise donc des images avec des dimensions de 800×600.

Pour obtenir ces dimensions, j’utilise le logiciel de retouche LightRoom, mais vous pouvez utiliser n’importe quel logiciel qui permet de redimensionner des images. Si vous êtes sur MAC, en ouvrant une image, il suffit d’aller sur « Outils » puis « Ajuster la taille ».

Sur votre site WordPress, allez dans « Réglages > Médias et vérifiez que la taille des miniatures sont à 150×150 et la taille moyenne à 300×300. La grande taille vous pouvez mettre 800×600 ou 1024×1024 si vous avez besoin d’images plus larges.

Si vous avez des images trop grandes sur votre site, n’hésitez pas à installer le plugin « Regenerate Thumbnails » pour qu’elles soient redimensionnées .

Je vous conseille aussi d’installer le plugin « Imagify » qui va vous permettre de réduire encore plus le poids de vos images sans perte de qualité perceptible sur les écrans et de convertir vos images au format WEBP, plus léger que le format JPG.

Étape 8 : Autres optimisations moins importantes

Les optimisations que je vous présente dans cette étape sont moins importantes que les 7 premières, mais mises bout à bout peuvent vous faire gagner de précieuses millisecondes pour avoir un site WordPress qui se charge en mois de 2 secondes.

Désactiver les mises à jour des plugins et thèmes

Cette astuce peut paraitre contre-intuitive, mais elle est efficace si vous avez un tableau de bord d’administration lent.

WordPress envoie en permanence des requêtes aux serveurs extérieurs pour savoir s’il y a des mises à jour pour vos plugins et thèmes.

Installez le plugin « Disable All WordPress Updates » pour que WordPress arrête de chercher de nouvelles versions de vos plugins et thèmes.

Attention : si vous installez ce plugin, mettez un rappel dans votre agenda pour le désactiver tous les x jours pour vérifier s’il y a de nouvelles mises à jour. Une fois les mises à jour terminées, vous pouvez à nouveau activer le plugin.

Depuis un certain temps, il est possible de laisser WordPress faire les mises à jour automatiquement sans votre intervention. Même si cela peut paraitre intéressant, surtout au niveau sécurité, j’ai désactivé cette option, car certaines mises à jours de plugins ou thèmes peuvent causer des problèmes.

Sans les mises à jour automatiques, il est très difficile que votre site internet tombe en panne en votre absence (sauf cas vraiment exceptionnels).

Désactivez WP-Cron

Les tâches CRON permettent d’automatiser certaines actions comme programmer la publication d’un article à une date ultérieure.

Le problème c’est que ces tâches peuvent ralentir votre site. L’idéal est d’utiliser le cron système de votre serveur.

Pour désactiver WP-Cron, insérez le code suivant dans le fichier wp-config.php :

define('DISABLE_WP_CRON', true);

Attention : désactiver Wp-Cron seulement si vous pouvez ajouter des tâches cron depuis votre serveur.

Pour ajouter une tâche Cron sur CPanel, allez dans l’onglet « Advanced » ou « Avancé », puis cliquez sur « Cron Jobs ».

Si vous êtes sur un hébergeur mutualisé, choisissez une fréquence de 2 fois par heure dans « Common Settings ».

Ajoutez ensuite la commande suivante :

wget -q -O - https://domain.com/wp-cron.php?doing_wp_cron >/dev/null 2>&1

Information : Remplacez « domain.com » par le nom de votre domaine.

Si vous êtes chez l’hébergeur CloudWays (comme moi), insérez ce code dans « Cron Job Management » > Advanced (dans l’onglet « Applications »)

*/5 * * * * wget -q -O - https://domain.com/wp-cron.php?doing_wp_cron >/dev/null 2>&1

Information : Remplacez « domain.com » par le nom de votre domaine.

Si votre hébergement ne vous permet pas d’ajouter des tâches Cron à votre serveur, vous pouvez utiliser EasyCron (vous pouvez commencer avec la version gratuite).

Désactivez le protocole XML-RPC

Utilisé autrefois pour que WordPress communique avec des services extérieurs, le protocole XML-RPC a été remplacé par l’API REST.

Si vous utilisez les dernières versions de WordPress, vous pourrez désactiver XML-RPC. Actuellement, il ne sert qu’aux utilisateurs qui utilisent des versions très anciennes.

Même si vous ne verrez aucune différence au niveau des performances, en désactivant ce protocole, vous ajouterez une couche de sécurité à votre site contre les attaques DDoS et force brute.

Pour le désactiver, vous pouvez utiliser le plugin « Disable XML-RPC » ou « All In One WP Security & Firewall« 

Désactiver les commentaires

Lors de la création de mon premier blog et pendant les premières années j’avais l’espace commentaires ouvert, mais au bout d’un moment j’en ai eu marre de filtrer les vrais commentaires des spammeurs (robots ou personnes qui laissent des commentaires avec le but d’avoir un backlink).

Au début quand on a peu de lecteurs, il est facile de gérer l’espace commentaires, mais quand vous avez des milliers de lecteurs par jour, vous allez perdre beaucoup de temps qui peut être utilisé pour des tâches beaucoup plus importantes.

Même s’il y a des alternatives comme mettre des commentaires « Facebook » ou un plugin qui gère les commentaires en dehors de votre serveur, je vous le déconseille, car cela va ralentir votre site.

Si un lecteur souhaite donner son avis ou demander de l’aide, il le fera via les emails qu’il reçoit de votre part ou en vous contactant sur la page contact.

Pour désactiver les commentaires, installer le plugin Disable Comments.

N’utilisez pas de plugin pour gérer vos redirections

Pendant longtemps, j’ai utilisé un plugin pour faire des redirections sur mon blog voyage. C’était un moyen rapide de résoudre certains problèmes comme le changement d’urls suite à la suppression ou modification d’un article.

Le problème c’est qu’au bout d’un moment on se retrouve avec de nombreuses redirections qui réduisent la performance de notre site. La majorité des plugins de redirection utilisent des ressources supplémentaires pour faire la redirection et surchargent la base de données pour rien.

La meilleure manière de faire une redirection est au niveau du serveur (si votre hébergement le propose) ou en modifiant le fichier .htaccess (si votre serveur est sur Apache) de votre site.

Si vous êtes dans l’obligation d’utiliser un plugin, essayez d’avoir le moins de redirections possible !

Étape 9 : Installez un plugin de cache

Si vous avez suivi les 8 étapes de cet article, vous devriez avoir réussi à accélérer votre site WordPress et avoir des chargements de vos pages proches des 2 secondes.

Dans tous les cas, je vous conseille d’installer un plugin de cache pour accélérer votre site et aussi pour faire travailler un peu moins votre serveur.

Ce que font les plugins de cache est de garder une copie des pages de votre site pour les présenter aux lecteurs plus rapidement sans que le serveur fasse toutes les étapes habituelles.

Information : certains hébergeurs proposent un cache au niveau du serveur (Varnish, LiteSpeed), ce qui est en règle générale plus performant qu’utilisation d’un plugin.

Pour ma part, j’utilise depuis son lancement en 2013, Wp Rocket, un plugin de cache premium qui en plus de mettre en cache les pages, propose d’autres options qui vont augmenter la performance de votre site WordPress.

Il permet par exemple d’optimiser les fichiers css, javascript, de retarder l’affichage des images, vidéos, de nettoyer la base de données et plein d’autres options.

Il existe d’autres plugins gratuits ou freemium qui font à peu près la même chose (certains sont meilleurs que d’autres) : Cache Enabler, W3 Total Cache, Swift Performance, WP Fastest Cache, WP Super Cache et Breeze.

Pour connaitre le meilleur plugin de cache, je vous invite à lire cet article : Quel est le meilleur plugin de cache WordPress (comparatif) ?

Étape 10 : Hébergez votre site WordPress sur un serveur performant

Vous avez suivi les 9 premières étapes, mais votre site n’est pas sous la barre des 2 secondes de chargement sur mobile ? Dans ce cas, il est temps de changer d’hébergement !

Depuis mes débuts, je suis passé par plusieurs hébergeurs. J’ai commencé par les hébergements mutualisés, puis je suis passé chez les hébergements « spécialisés WordPress » et aujourd’hui je suis chez CloudWays, un hébergeur Cloud qui propose des serveurs performants à des prix très attractifs (surtout quand on compare avec les hébergeurs « « spécialisés WordPress »).

CloudWays propose des serveurs cloud à partir de 10$ par mois (parfait quand on débute) et les plus performants peuvent coûter quelques centaines d’euros par mois (pour les sites avec des millions de lecteurs mensuels).

À titre d’exemple, je ne paie que 50$ par mois pour héberger mes blogs avec plus de 200 000 lecteurs par mois, alors que chez Kinsta je payais 200$ !

Contrairement à beaucoup d’hébergeurs, CloudWays est très transparent. Ce qu’ils font c’est louer des serveurs chez plusieurs prestataires comme Amazon, Google, DigitalOcean, Linode et Vultr (c’est vous qui choisissez d’où vient votre serveur), puis ils le gèrent à votre place (sécurité, optimisation, etc.) et ajoutent des options comme la sauvegarde automatique, la possibilité de cloner votre blog pour faire des tests, la migration gratuite, certificats SSL, etc.

Le grand avantage de CloudWays, c’est que vous n’êtes pas engagé, vous payez au mois et en plus vous pouvez tester leur service pendant 3 jours sans avoir à insérer votre carte bleue !

Le seul inconvénient de CloudWays, c’est que leur site et leur support client ne sont disponibles qu’en anglais. Si vous ne parlez pas la langue de Shakespeare (comme moi), en cas de besoin, vous pouvez utiliser le traducteur en ligne Google Translate ou deepl.com (plus efficace).

Comment s’inscrire sur Cloudways et bénéficier de 3 jours gratuits (sans carte bancaire) ?

Accédez à cette page : https://platform.cloudways.com/signup

Insérez vos coordonnées (prénom, nom, email et mot de passe) ou inscrivez-vous avec votre compte Google en cliquant sur le logo « G ».

Aux trois questions suivantes, vous pouvez répondre ce que vous voulez. Cochez ensuite la case « I agree to the Cloudways Terms of Service & Privacy Policy » et terminez en cliquant sur « Sign Up Free & Spin Up My First Server« .

Vous arriverez ensuite dans la plateforme où vous allez pouvoir avoir accès à votre serveur et à WordPress.

Avant d’aller plus loin, il faudra aller dans votre boite email pour vérifier votre compte. Cliquez sur « Activate Account » dans l’email reçu. Il faudra ensuite insérer votre numéro de téléphone portable et insérer le code reçu par sms pour que votre compte soit validé.

Cliquez ensuite sur « Servers« , puis sur « Launch Now« .

Dans « Application & Server Details » il faudra choisir la version WordPress à installer sur votre serveur (choisissez la première version disponible, si elle n’est pas sélectionnée automatiquement), et choisir un nom pour votre application, le serveur et pour le projet (mettez ce que vous voulez).

Vous devrez ensuite choisir le serveur de votre hébergement. Je vous conseille Vultr, car ils sont moins chers qu’Amazon ou Google et disposent de serveurs à Paris (idéal si votre public habite en France ou dans les pays voisins).

Après avoir cliqué sur « Vultr » il faudra choisir entre un serveur « standard » ou « High Frequency ». Les serveurs « High Frenquency » sont beaucoup plus performants et ils ne coûtent que quelques dollars de plus par mois (2$ de plus par rapport au serveur avec les mêmes caractéristiques en « Standard »).

Cliquez donc sur « High Frenquency » et choisissez le nombre de gigas RAM souhaitée. Dans « Location » choisissez « EU – Paris ».

Information : si vous avez moins de 50 000 visites par mois, choisissez 2GB. Vous pourrez augmenter facilement le nombre de gigas plus tard quand vous aurez plus de lecteurs.

En bas de la page, vous verrez le prix que vous paierez par mois. Cliquez ensuite sur « Launch Now« .

Il faudra attendre en moyenne 5 minutes pour que le serveur soit mis en place.

En attendant, Cloudways vous montre une vidéo qui vous explique comment migrer facilement votre blog d’un autre hébergement vers Cloudways.

Une fois le serveur en place, cliquez sur le nom que vous lui avez donné (dans mon exemple : Serveur Vultr Tiago). Cliquez ensuite sur « Settings & Packages » puis sur « Packages« .

Cliquez sur le crayon pour mettre à jour la version PHP (mettez la dernière version disponible). Faites de même dans MySQL. Installez ensuite « Redis » en cliquant sur « Install« .

Cliquez ensuite sur « Applications » pour accéder à votre « nouveau » site WordPress. En cliquant sur le nom que vous avez donné (dans mon exemple : Blog Tiago) vous aurez accès à l’url temporaire de votre site, ainsi qu’au backoffice.

Cliquez sur la flèche à côté de l’url dans « Admin Panel« , puis insérez l' »username » et le « password » qui se trouvent en dessous pour accéder à votre site.

Pour copier votre site sur CloudWays, il vous suffit de suivre les étapes présentes dans la vidéo qu’ils vous ont montrée après avoir créé votre serveur. Une fois votre site migré sur CloudWays, l’url pour accéder au backoffice est celle qui se trouve dans « Admin Panel ». Le nom d’utilisateur et le mot de passe sont ceux que vous aviez l’habitude d’utiliser avant la migration.

Une fois que vous avez testé Cloudways (vous avez 3 jours), il faudra créer un nom de domaine (exemple : tiagolopes.fr) ou faire pointer celui que vous avez déjà vers le serveur chez Cloudways.

Information : profitez de ces 3 jours gratuits pour tester et comparer la vitesse de votre site entre les serveurs de CloudWays et votre ancien hébergement.

Pour pointer le nom de domaine, il faut aller dans le registrar où vous l’avez acheté (exemple ovh.com) et changer l’IP. Il faut aller dans « Zone DNS« , puis changer l’IP dans les entrées « A« .

L’IP à insérer est celui qui se trouve dans votre application Cloudways : « Access Details » – « Application Credentials » – « Public IP: » (voir photo au-dessus).

Cliquez ensuite sur « Domain Management » dans Cloudways et insérez votre nom de domaine et cliquez sur « Save Changes » pour que votre domaine soit associé au serveur.

Information : insérez votre nom de domaine sans « http » et « www ». Pour mon blog, j’ai inséré tiagolopes.fr

Pour terminer, allez dans « SSL Certificate » pour que votre domaine soit en https (avec le cadenas quand vous accédez à votre blog). Sélectionnez « Let’s Encrypt » puis insérez votre email et votre nom de domaine. En cliquant sur « Install Certificate » le certificat sera installé.

Information : insérez votre nom de domaine sans « http » et « www ». Pour mon blog, j’ai inséré tiagolopes.fr

Votre site WordPress est maintenant en ligne à l’aide des serveurs de CloudWays !

Si vous avez appliqué les 10 étapes de cet article, je suis sûr que vous avez réussi à avoir un site très rapide avec un temps de chargement inférieur à 2 secondes sur PC et mobile.

En ayant comme source de revenus les publicités de Google Adsense, Ezoic ou autre concurrent, il sera difficile d’avoir un site qui se charge (chargement complet) en moins de 2 secondes sur mobile, mais si vous avez suivi les étapes au-dessus, vous avez sans aucun doute divisé le temps de chargement par 2 ou 3 !

Est-ce intéressant d’utiliser un CDN ?

Un CDN est utile si vous avez beaucoup de lecteurs éparpillés un peu partout dans le monde. Si vous avez beaucoup de lecteurs français et québécois (Canada), le CDN va copier certains fichiers de votre site (images, css, javascripts, etc.) sur des serveurs proches de vos lecteurs québécois, ce qui leur permettra d’accéder à votre site plus rapidement.

Si vous êtes dans cette situation, vous pouvez utiliser le CDN Keycdn.com ou Bunny.net.

Vos lecteurs sont majoritairement en France ou dans les pays limitrophes ? Ne perdez pas votre temps et votre argent en installant un CDN !

Vous aimerez aussi :